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L'empereur de l'air

Résumé
Un retraité qui rêve dans les étoiles, un fils à la recherche de son père, un vieux couple qui se souvient de la jeunesse de l'amour, des hommes qui doutent et des adolescents qui rient pour mieux cacher les larmes amères de l'avenir... Ce recueil de nouvelles d'une écriture simple, vivante, souvent drôle, décrit des fragments de vie ordinaire et mystérieuse. Les nouvelles d'Ethan Canin dansent brillamment sur cette étroite passerelle où d'invisibles empereurs règnent sur l'air qu'on respire ; elles ouvrent nos menus faits et gestes sur l'inexpliquable qui donne le vertige.
Genre littéraire: Nouvelle
Mots-clés: Nouvelle
Durée: 6h. 16min.
Édition: Paris, Albin Michel, 1990
Numéro du livre: 5270
ISBN: 9782226039316
Collection(s): Les grandes traductions

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Genre littéraire : Nouvelle
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Genre littéraire : Nouvelle
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Lu par : Brigitte Cottens
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Lu par : Dominique Schaer
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Genre littéraire : Roman terroir
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Résumé:Après des années passées à New York, Barnabas Kane retrouve le Donegal en 1945 et s'installe sur une ferme avec sa femme et son fils. Mais l'incendie, accidentel ou criminel, qui ravage son étable, tuant un ouvrier et décimant son bétail, met un frein à ce nouveau départ. Confronté à l'hostilité et à la rancoeur d'une communauté qui l'accuse d'avoir tué l'un des leurs, confiné sur cette terre ingrate où l'inflexibilité des hommes le dispute à celle de la nature, Barnabas Kane va devoir choisir à quel monde il appartient. L'âpreté lyrique du premier roman de Paul Lynch, Un ciel rouge, le matin, qui métamorphosait le paysage irlandais en un vaste territoire à l'horizon sans limites, se retrouve dans La neige noire, roman pastoral, minéral et tellurique qui confirme le talent de ce jeune auteur révélé en France en 2014, et salué comme le digne héritier de Cormac McCarthy.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:1959. Au deuxième étage du grand magasin F. G. Goode's de Sidney, des jeunes femmes vêtues de petites robes noires s'agitent avant le rush de Noël. Parmi elles, Fay, à la recherche du grand amour ; l'exubérante Magda, une Slovène qui règne sur les prestigieux Modèles Haute Couture ; Lisa, affectée au rayon Robes de cocktail, où elle compte bien rester en attendant ses résultats d'entrée à l'université... Dans le secret d'une cabine d'essayage ou le temps d'un achat, les langues se délient, les vies et les rêves des vendeuses se dévoilent sous la plume délicate de Madeleine St John. Avec la finesse d'une Edith Wharton et l'humour d'un Billy Wilder, l'australienne Madeleine St John (1941-2006), livre un remarquable instantané de l'Australie des années 1950 et une critique subtile de la place de la femme dans la société. Devenu un classique dans les pays anglo-saxons, Les petites robes noires, traduit pour la première fois en français, est un chef-d'oeuvre d'élégance et d'esprit.
Lu par : Martine Moinat
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Genre littéraire : Roman historique/biographique
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Résumé:1943. Reclus dans son quartier général en Prusse orientale, terrorisé à l'idée que l'on attente à sa vie, Hitler a fait recruter des goûteuses. Parmi elles, Rosa. Quand les S. S. lui ordonnent de porter une cuillerée à sa bouche, Rosa s'exécute, la peur au ventre : chaque bouchée est peut-être la dernière. Mais elle doit affronter une autre guerre entre les murs de ce réfectoire : considérée comme "l'étrangère", Rosa, qui vient de Berlin, est en butte à l'hostilité de ses compagnes, dont Elfriede, personnalité aussi charismatique qu'autoritaire. Pourtant, la réalité est la même pour toutes : consentir à leur rôle, c'est à la fois vouloir survivre et accepter l'idée de mourir. Couronné en Italie par le prestigieux prix Campiello, ce roman saisissant est inspiré de l'histoire vraie de Margot Wölk. Rosella Postorino signe un texte envoûtant qui, en explorant l'ambiguïté des relations, interroge ce que signifie être et rester humain.
Lu par : Daniel Counillet
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 29864
Résumé:Un jeune jésuite français venu en Nouvelle-France pour évangéliser les Indiens est abandonné par ses guides et capturé par les Hurons en même temps qu'une jeune Iroquoise.
Lu par : Marianne Pernet
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Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 15574
Résumé:Reportage, témoignage, réelle-fiction, le roman de Sandor Marai évoque avec une vérité saisissante les dernières heures de la libération de Budapest par les Russes. Tout, jusque dans la prose haletante, répétitive, fébrile, et les descriptions détaillées de l'état de siège, révèle la tension et la fragilité de l'existence sous l'occupation. L'écrivain tente l'exercice de l'immédiateté, de la langue au service des émotions exacerbées avec une sobriété qui l'honore. Il fait la part belle aux sensations, à l'atmosphère et aux expériences. Certes, le format court et la volonté d'embrasser l'histoire d'une cité laissent échapper quelques personnages caricaturaux et ne permet pas une réelle analyse des comportements. Mais Marai évite tant bien que mal l'écueil des jugements à l'emporte-pièce, que l'urgence de l'écriture aurait pu renforcer. (evene.fr)
Lu par : Jean Frey
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:Présentation de l'éditeur : L'écrivain hongrois Sandor Marai (1900-1989) est considéré aujourd'hui comme l'une des plus grandes voix de la littérature européenne. Antifasciste avant la guerre, " ennemi de classe " sous l'ère soviétique, témoin d'un monde qui se délite, il connut avant son exil officiel vers les Etats-Unis un tragique exil intérieur. Rédigés vingt ans après les événements évoqués, ces Mémoires inédits composent une fresque saisissante de la Hongrie à une époque cruciale de son histoire et mettent en lumière le trajet bouleversant de l'auteur des Braises. Avec la sensibilité et la verve caustique qui le caractérisent, Marai raconte l'entrée victorieuse des chars soviétiques en Hongrie en 1944, ses premiers contacts avec l'" homo sovieticus " et l'instauration du régime communiste. Au-delà du témoignage historique, c'est la qualité de son regard, détaché de toute idée préconçue, qui donne à ces écrits toute leur force. Bientôt, face à la bolchevisation forcée, à la censure et à la répression, l'écrivain doit se résigner à l'évidence : l'humanisme est assassiné, on assiste au triomphe d'une nouvelle barbarie à laquelle, une fois de plus, le peuple se soumet. Isolé et impuissant, Marai décide de quitter son pays : " Pour la première fois de ma vie, j'éprouvai un terrible sentiment d'angoisse. Je venais de comprendre que j'étais libre. Je fus saisi de peur ", écrit-il la nuit de son départ, en 1948.